Patrimoine et tradition
Le moulin de Chambres
- Le 19/03/2016
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Le coup de foudre
Quand nous arrivons au moulin, je suis emmerveillée par la beauté du site.
Un vrai petit paradis.
Dommage que le moulin tombe en ruine.
Les pierres sont belles mais la toiture est vraiment dans un très mauvais état!
La Lauze coule le long du moulin.
Nous commençons à faire le tour du moulin et nous découvrons une sorte de cave voutée. Peut-être pour y stocker du bois?
Je dis à Pierre qu'à force de visiter des moulins nous deviendrons incollables!
Il n'y a aucune date de construction, j'ai fait des recherches sur ce moulin mais je n'ai rien trouvé, hélas!
Nous entreprenons quelques fouilles et nous découvrons un moulin à roue horizontale.
Donc très très ancien.
La meule à l'air intacte mais le sol...près à s'éffondrer sous nos pieds.
A l'étage au dessus, on aperçoit une grande pièce avec un cantou
Nous avons la nausée, voir ce bijou voué à la déchéance. Je n'ose faire un pas de peur que les poutres s'éffondrent
sur moi.
Un escalier en piteux état grimpe à l'étage au-dessus. Une sorte de mezzanine pour y stoker le grain, sans doute.
Courageuse mais pas téméraire! non! je ne suis pas kamikase! Je me contente juste de prendre quelques photos volées
à l'éntrée! C'est trop dangereux de s'aventurer à l'intérieur. D'ailleurs, Pierre veille au grain!
Mais à qui appartient ce moulin? Pourquoi le laisser se délabrer?
Manque de moyen, c'est sûr! et je peux comprendre! mais il peut-être classé "monument historique!"
Appartenait-il au château de CHAMBRES? Tant de questions qui ont besoin de réponses!
Je suis allée sur les archives départementales en lignes mais niet! nada! niente, tipota, nothing! RIEN!!!!
Va falloir que je m'y déplace en espérant y trouver des choses intéressantes.
Comme dit Pierre, tout le monde s'en fout!
Je continue à fouiner et je vois une fenêtre à barreaux .
Regardez la porte en face. Si on l'ouvre je n'ose imaginer le désastre!
Et cet engin sur la gauche? qu'est ce? J'ai direct pensé à une guillotine!
Je l'ai montré à des agriculteurs, chasseurs , mais aucun n'a su me dire ce que c'était!
A quelques pas de là, d'autres ruines !
Plausiblement pour y mettre du bétail.
Mais ce qui fait le charme de cet endroit c'est La Lauze!
Le paradis des pécheurs et des romantiques.
J'adore cet endroit, c'est magique! Un vrai coup de coeur!
J'ai du mal à partir d'ici.
Pierre veut m'emmener voir le village de CHAMBRES. Il se situe en hauteur par apport au moulin.
à suivre...
Le moulin de la Fanchette
- Le 24/02/2016
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Cet après-midi Patrice et moi avons rendez-vous avec Pierre visiter" le moulin de la Fanchette" dans la vallée du Mars.
Nous arrivons dans "Le Vaulmier" rattaché à la communauté de communes du Pays de Salers.
Non loin d'Anglard de Salers et de ST Vincent, la commune est arrosée par la rivière du Mars .
Nous descendons de voiture près du panneau indicateur du moulin et nous commençons à marcher le long
du Mars sur un sentier sinueux et inondé.
Heureusement que nous avons mis les bottes !
Nous arrivons sur les lieux où notre guide nous attend.
Il s'appelle Antoine, retraité et bénévole à la restauration du moulin.
Jadis, 7 moulins à farine siègeaient au bord du Mars sur la commune du Vaulmier.
Le moulin à eau est la première machine fonctionnant grâce à une autre énergie que la force humaine ou animale.
Il servait à moudre le grain en farine, la noix en huile grace à sa force motrice.
Les premiers datent du 1er siecle av J-C.
Au X ème siècle, son utilisation était gratuite.
Au début du moyen-âge, il devient la propriété du seigneur et les paysans étaient obligés de
payer une taxe très lourde pour pouvoir l'utiliser, il leur était défendu de construire leur propre moulin
ce qui provoqua de nombreuses émeutes.
Juste après la révolution, l'abolition des privilèges supprima toutes ces règles.
Les moulins évoluent de siècle en siècle jusqu'à l'apparition de la machine à vapeur qui fournit
un rendement plus important et un travail régulier.
Aussi, le coup de grâce est donné aux moulins qui se retrouvent à l'abandon.
Nous pouvons saluer la bonté, la générosité et la passion de personnes comme Antoine s'impliquant corps et âmes à la restauration de notre patrimoine. A l'aide des bénévoles, ce petit bâtiment historique a retrouvé une nouvelle jeunesse.
Antoine nous raconte que ça n'a pas été si simple!
Les moulins n'étaient pas communaux dans la vallée du Mars. Ils dépendaient de sections réunissant plusieurs hameaux.
La Fanchette distribuait une trentaine de maisons.
Etant donné qu'il n'était pas communal, le conseil municipal a refusé sa restauration.
Une quinzaine d'année plus tard, la rénovation a été lancée grâce à des subventions obtenues et à l'ardeur de volontaires bénévoles passionnés.
_"Au début, il fallait tout nettoyer autour du moulin. Des branchages, des lierres l'avaient englouti.
On ne voyait plus la lauze ! raconte Antoine.
Patrice demande quelle est la date de sa construction .
_"Regardez! c'est inscrit sur une pierre à l'entrée!
Nous ne comprenons pas la signification des croix, même Antoine ne sait pas.
Nous entrons à l'intérieur. L'habitacle ne doit pas dépasser les 9 m2. Sur le coté de l'éntrée se tient un cantou.
Antoine nous explique le mécanisme.
La partie sous le plancher:
L'eau de la rivière est amenée au moulin via un canal au bout duquel se trouve une vanne.
Quand la vanne est ouverte, l'eau s'engouffre sous le plancher. Elle actionne alors la roue horizontale
qui entraîne ainsi l'axe qui lui est solidaire.
La partie dessus le plancher
Sur cet axe qui traverse le plancher, est fixée la meule mouvante.
Sous cette dernière, la meue dormante qui reste fixe est n'est donc pas entraînée en rotation.
On met le grain dans la trémie, (elle a été creusée dans un seul tronc de hêtre et très bien conservée depuis des siècles.)
Le grain est ensuite guidé vers l'axe de la meule via l'auget, puis écrasé par la meule mouvante qui tourne au dessus de la meule dormante.
La goulotte d'évacuation permet de récupérer la farine dans l'auge.
La tonnelle en bois recouvre les meules pour ne pas perdre la farine et se protéger des poussières.
Nous n'avons pas pu voir le moulin en service car l'une des 23 pales du rouet était cassée.
Une fois la visite finie, nous remercions notre guide de son accueil, sa gentillesse et de ses explications .
Le moulin se visite tous les vendredis de 14h à 16h en été.
Contactez la mairie du Vaulmier pour rdv : 04 71 69 42 13
Les ruines de BRANZAC
- Le 10/12/2015
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Pierre et moi arrivons en début d'après-midi sur le site. Il fait beau, la température est clémente pour un mois de décembre.
En premier plan, des vaches holsteins broutent tranquillement le peu d'herbe qui reste dans le pré.
Au loin nous apercevons les ruines de l'ancien château.
Je suis emmerveillée par ce majestueux bijou en pierre volcanique.
Nous traversons le pré, à notre droite nous distinguons une construction qui ressemble fort bien à une barbacane.
La barbacane est un petit ensemble défensif en avancée du pont-levis de la fortification.
Nous sommes impressionnés de voir ce monument chargé d'histoire.
On dirait même que le temps s'est arrêté. Seuls face à ce géant mal en point.
C'est désolant de voir cet édifice à l'abandon. Il a lutté contre les invasions, les guerres , les intempéries
et maintenant il lutte contre le temps.
Il est bien là, le soleil qui se réverbère sur les pierres.
Ses rayons s'étalent, entrent comme ils veulent
Telle une pieuvre géante rampant à travers les ruines
les bras étalés cherchant sa proie.
L'histoire du château de BRANZAC
(Je tiens à remercier Madame Chantal SEPCHAT secrétaire de mairie de PLEAUX pour ces informations.)
Le château de BRANZAC appelé VARANZAC puis VRANZAC a été construit en 1150 surplombant la vallée
de la Maronne sur la commune de PLEAUX.
Il appartenait à la famille VIGOUROUX, puis à la famille PESTEILS, TUBIERES de GRIMOARD, PESTELS de CAYLUS
et au marquis de LIGNERAC qui le vendit à Paul D'ANGLARS de BASSIGNAC.
Détruit puis reconstruit au XV ème siècle par Guy de PESTEILS, le château à sa facade principale tournée à l'est.
Les principales salles étaient revêtues de fresques du XVI ème siècle qui proviennent d'artistes italiens.
Remarquables au point de vue de l'art et moeurs de l'époque.
En 1547, pendant les guerres d'Italie, mariage de Claude de PESTEILS avec Camille CARACCIOLI, fille
de Jean CARACCIOLI prince de MELFI... et noble napolitain au service de la FRANCE.
Par suite d'alliance et d'héritages le château était au XVIII è siècle la possession du marquis de LIGUERAC, seigneur de PLEAUX.
Il le vendit à Paul d'ANGLARS de BASSIGNAC.
Celui-ci était déjà maître de nombreuses terres. Treize années passèrent et la plupart de ces possessions partirent en fumée.
Tant par des abandons volontaires que par des agissements de son homme d'affaires SANETAS qui sous prétexte
de sauvegarder les biens, mit les domaine à son nom et le garda.
Ensuite SANETAS vendit le domaine à des hommes peu soucieux de la tenue du château.
Les archives furent brûlées à LOUPIAC dans la cour de la maison Alsuc en feu de joie.
Le château est en parti détruit, il n'en reste debout qu'un grand corps de logis flanqué à l'occident
de deux tours rondes, la facade tournée au levant est ornée d'une élégante tour.
En entrant dans la Tour, on trouve au rez-de-chaussée à gauche une porte. C'est la grande salle.
Une autre porte qui se trouve dans l'angle, donne accès à une pièce voutée, la chapelle.
Cette grande salle est éclairée par trois grandes croisées.
Une immense cheminée de 3,50m de largeur, 2m de hauteur et 1,35m de profondeur.
Au dessus de la porte d'entrée, une peinture représentant une Diane tenant une lance, à sa droite une biche.
Au plafond de l'embrasure d'une des croisées, une jeune est belle femme vêtue d'une robe noire coiffée d'un
chapeau de feutre, se regarde dans un miroir où se reflète une tête de mort.
Avec cette inscription:
Dames qui souvent vous mirent
Dans ce miroir mirer vos faults
Et si bon sens ne vous deffault
Vostre beauté mesprisères
Dames qui souvent vous mirent
Abondonné de tous, les ruines intrigues et inspirent quelques poètes Raymond CORTAT
et Camille GANDILHON GENS d' ARMES.
Ils sentent encore vibrer et résonner l'âme de la princesse italienne Camille CARACCIOLI, retenue ici
et clamant à tous les échos son douloureux PESTEILS.
Morte de chagrin à 20 ans sous les lierres de BRANZAC.
C'est cueilli dans le vent qui le chuchote à peine
L'écho d'un nom, Camille Caraccioli
Mais si pur, si chantant, lumineux et joli
Que lorsqu'on le connait, il faut qu'on s'en souvienne
Et tu te répètais tous ces noms enchantés
O CARACCIOLI, NAPLES, MELPHES, VERRONE
Et fantômes légers, là, sur cette pelouse
Ta jeunesse accourait à leur sonorités
Camille, revois-tu le golfe aux nobles lignes?
Et l'azur de la mer tout constellé d'îlots?
Outre lesquels glissaient sur la gloire des flots
Des vaisseaux nonchalants ainsi qu'un vol de cygnes
Mais ces noms, où passe un nostalgique soupir
Triste comme le vent de la nuit dans les feuilles
Quand pour les murmurer, seule, tu te recueilles
Dis, n'est-ce pas ces noms qui te faisaient mourir?
Raymond CORTAT
(D'après le dictionnaire du Cantal de 1830 par DELALO et de RIBIERS.)
Donc! nous décidons de faire le tour des ruines.
Pierre part du côté Est et moi du côté Ouest.
Comme d'habitude, j'ai toujours de bonnes idées!
Mais pourquoi? pourquoi? suis-je venue ici habillée en mode parisienne?
D'habitude je suis toujours en jeans et doc martens!
Ben non! il a fallu que je mette un blouson en daim avec des bottes assorties en daim marron
et un jean moulant!
Super pratique pour funambuler entre l'enceinte du château et les douves!
heureusement que le sol est bien sec. Mais je suis prudente, je fais de l'escalade et me retiens
avec ce que je trouve. Branches d'arbres, pierres...
Je longe le château et trouve à ma hauteur un volet fermé.
Je le tire vers moi mais il est bien verrouillé.
Dommage! j'aurais bien voulu voir l'interieur.
Je continue mon chemin mais je m'inquiète car c'est très escarpé .
Peut-être que je serais obligée de faire demi-tour.
J'aperçoie un autre volet et sans illusion j'essaie de l'ouvrir.
Waouuuuuu!
J'appelle Pierre.
_"Pierre! venez voir! Il y a une fenêtre ouverte!!!
PIERRE!!!!!!!
pas de réponse
Trop chouette!! des latrines!!!
Surexcitée par ma découverte je m'époumonne.
_"Pierre! j'ai trouvé des chiottes!!!
Impressionnant ces murs épais!
Je ressors de la pièce pour essayé de retrouver Pierre.
Je distingue Pierre en haut de la falaise.
Il faut que j'escalade la partie sud escarpée. En bas, la maronne suit son cours.
Je lui parle de mes découvertes et il me montre une porte.
Nous arrivons à l'ouvrir et...
"Waouuuuuu trop beau ces murs en pierre et c'est super haut le plafond."
Le sol a été refait. C'est une dalle de béton.
Mais...il y a des tondeuses!
_"C'est surement les gars de la ville qui viennent tondre et desherber autour du château
et entreposent leurs materiels ici" me dit Pierre.
Je rentre dans la pièce et sur le coté une porte est ouverte.
C'est une petite pièce avec un plafond en pierre vouté, deux angles de chaque côté de la pièce avec des meurtrières.
Peut-être la chapelle.
Je ressors ravie de ce que j'ai vu.
En conclusion:
Le château de BRANZAC reste une parfaite illustration du système architectural de défense de l'époque, avec ses dimensions impressionnantes.(environ 30m de haut)
Il nous révèle encore aujourd'hui toutes les manières stratégiques utilisées contre l'ennemi:
la barbacane, les douves, les meurtrières, les machicoulis , les courtines jalonnent un parcours où le moyen-âge à laissé son empreinte.
Nous quittons le site de BRANZAC pour aller chez des amis de Pierre non loin d'ici.
Quand je raconte à la dame que je suis rentrée dans le château, elle m'a regardée, interloquée, puis
me dit
_"mais c'est privé!" ça appartient à deux familles qui se sont partagées les étages!
L'une en bas et l'autre en haut et c'est dangereux aussi! il y a des risques d'effondrements depuis
qu'ils ont commencé des travaux!
Ils ont refait les sols et depuis les murs s'écartent!"
Et ben! si il y avait un panneau "propriété privée" je ne serais pas rentrée!
On a eu de la chance!
Journée médiévale sur le site de Miremont
- Le 14/07/2014
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Aujourd'hui j'ai décidé d'emmener Louwenn à la journée médiévale sur le site de Miremont à Chalvignac.
Un château en ruine datant du XI è siècle.
Une fois par an, l'association de la sauvegarde des ruines de Miremont invite des passionnés de reconstitutions historiques pour vivre l'ambiance du moyen-âge.
Ce matin, le soleil nous a accueilli à rayons ouverts! ce qui nous a rendues de bonne
humeur. Depuis le temps que nous l'attendions!
L'accès n'est pas facile pour arriver sur le site parce qu'il a plu depuis des jours et le chemin est boueux.
Je me gare sur le parking, sors la poussette de Loulou et nous nous dirigeons vers l'entrée. Accueillies par une dame en costume d'époque (entrée 2€).
Une fois sur le site , nous entendions des cris et des rires d'enfants.
Nous nous dirigions directement vers eux et nous découvrions une horde de gamins courant
à toute vitesse sur des adultes en armure, bouclier à la main pour se protéger de l'assaut
infantile.
Au bout de Trois tentatives, les adultes se retrouvèrent par-terre.
Quand la bataille fût terminée , tout le monde se rendit à la visite des ruines du château.
Raconté par un historien passionné par le château de Miremont.
L'éthymologie du mot "Miremont" signifie mire: guetter, observer et mont: hauteur.
Situé à CHALVIGNAC dans le Cantal, non loin du barrage de L'Aigle, les ruines du château de Miremont
domine la vallée de la Dordogne et le plateau de Mauriac à 640 m d'altitude.
C'était jadis l'une des forteresses les plus puissantes de la Haute-Auvergne.
Hélas nous ne savons pas grand chose sur l'origine de ce château mais nous pouvons imaginer une forteresse
à fière allure dominant le territoire pour mieux se défendre de ses ennemis.
Trois grandes familles se sont succédées dans ce château.
- les Seigneurs Mauriac-Miremont (1075 à 1347)
|
le château appartient à Pierre Aimar de Miremont , premier seigneur dont l'histoire nous rapporte le nom , qui vivait qu XIème siècle vers 1050 , la jalousie de son frère qui voulait tout posséder l'entraîna dans d'interminables batailles fratricides. Pierre Aimar de Miremont eut deux fils : Bernard et Guy. L'aîné hérite du château mais il ne revint pas de son pèlerinage en terre sainte et dons le château revint à son frère. Dans la succession généalogique des seigneurs de Miremont , on retiendra Gédoin de Miremont qui eut trois fils et deux filles. En 1347 , ses filles Marthe et Marguerite devinrent coseigneurs de Miremont. |
- les Seigneurs de Saint Exupéry (1347 - 1576)
|
la famille Saint Exupéry , connue depuis le XIIème siècle était originaire du Limousin. La branche aînée s'allia aux Miremonts. Vers 1330 , Marthe de Miremont épousa Hélie de Saint Exupéry. Ils eurent trois fils , l'aîné hérita du château. En 1347 , après une guerre de 17 ans , le château devint un site stratégique anglais assiégé par Badafol. En 1378 , contre une rançon de 5000 livres , Badafol accepta de quitter le château. Après Hélie de Saint Exupéry deuxième , Guy de Saint Exupéry hérita du château en 1548. Après sa mort le château revint à sa femme , Madeleine de Saint-Nectaire. |
- les Seigneurs Bourbon - Malause (1576-1746)
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avec l'union de Françoise de Saint Exupéry , fille de Madeleine de Saint-Nectaire , et d'Henri Bourbon-Malause , le château de Miremont devint un fief huguenot (surnom donné par les catholiques français aux calvinistes). Des batailles ravagèrent Miremont et les derniers descendants de Saint Exupéry vendirent la seigneurie de Miremont. |
En 1747, le château fut vendu au marquis Louis Hector de Siamane.
En 1760, face à son entretien coûteux, le marquis decida de le vendre pour materiaux de construction:
_ La toiture, les pierres de taille, les cheminées, les jombages de portes, les linteaux...
Tout disparait petit à petit.
Il ne reste plus grand chose hélas! trois tours d'une quinzaine de mètres parées de lierre,les bases d'un donjon, un large fossé et
les remparts prêts à s'effondrer.
Depuis son extinction, les ruines du château subissent les assauts du temps et des intempéries.
" Dramatiques comme des squelettes, les ruines ont une majesté sobre, une grandeur dépouillée: elles sont l'histoire figée
dans la pierre"
Nous continuons la visite à l'arrière des ruines et il paraitrait que le fantome de Madeleine de St Nectaire surgirait à la nuit tombée.
Madeleine de St Nectaire épousa Guy de Mirmont en 1548. Elle devint jeune veuve. Elle se mit à la tête des vassaux de son mari.
Lorsque Gilles de Montal vint attaquer le château de Mirmont en 1574, elle engagea le combat contre lui et chargea elle même l'ennemi.
Décédée en 1575 à 49 ans.
En poursuivant notre visite nous apercevons un groupe d'enfants assis sagement, écoutant les conteurs.
Bon! ok! il y a plus de grands enfants que de petits!
Nous arrivons dans le village moyenâgeux
Le camp des vikings
C'est l'heure de manger, il faut faire la queue
Au menu pour 12€
jambon braisé, lentilles, ratatouille, pomme de terre braisée
et en dessert
Crêpe ou tourte aux pommes.
Pour digérer, nous avons fini le tour du site. Regardant les enfants s'adonner aux jeux de guerre. .
14H30, nous quittons le site de Mirmont heureuses d'avoir passer un bon moment , mais une chose est sure!
nous reviendrons l'année prochaine!
La vache salers
- Le 06/06/2014
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Nous connaissons l'Auvergne grâce à ses volcans,son histoire ,ses fromages , mais aussi grâce à ses vaches, que l'on appelle les salers!
Apprenons et découvrons cette vache si particulière!
À l'origine, la vache salers se situe dans le Cantal autour du village de Salers, le cantal et le massif central.
Jadis, on la nommait " race auvergnate".
Au 19 ème siècle, elle change de nom et devient " race salers" grâce à Ernest Tyssandier d'Escoux.
Il met en pratique sa théorie qui consiste à selectionner les meilleures vaches et les faire se reproduire entre elles. Et non les croiser avec différentes races. Ainsi nait la vache salers.
Aujourd'hui, on la trouve dans 85 départements français et 25 pays du monde.
Elle est élevée pour sa viande (qui est succulente tendre et bien rouge ) et son lait sert à fabriquer
des fromages régionaux tel que le cantal, le salers.
Plusieurs sortes de vaches se partagent les pâturages mais la salers se différencie grâce à sa couleur acajou, ses poils longs frisés et épais , sa robustesse ( elle mesure1,40m au garrot et supporte très bien les écarts de température -15 et 30°c) et à la forme de ses cornes.
C'est une VTT : vache tout terrain. Ses membres bien développés et ses ongles solides facilitent ses déplacements sur n'importe quel terrain: caillouteux, humide, pentu.
Chaque année, au mois de mai , les vaches partent vers les pâturages d'altitude que l'on appelle les estives.
L ´ herbe y pousse à foison et broutent tranquillement jusqu'en octobre puis descendent à la ferme pour passer
un hiver à l'abri du froid dans l'étable où elles seront nourries au foin.
Elle peut avoir un veau par an. Elle est très maternelle surveillant et protégeant bien son petit.
C'est aussi une bonne nourrice. Elle peut allaiter deux veaux à la fois.
Les petits prennent en moyenne 1 kg par jour grâce à ce bon lait. Ils sont sevrés lorsque leur poids atteint les 300kg.
La vache est un ruminant. Elle mastique les aliments, les mélangent à sa salive et les avalent.
ensuite elle commence à ruminer: La nourriture avalée remonte dans sa bouche et la mâche à nouveau
pour la digérer .
La traite des salers est très spéciale Car la vache doit avoir son veau à côté d'elle.
Quand la mère a son petit près d'elle, elle donne davantage de lait.
au début de la traite, l'éleveur laisse le petit téter un petit peu puis il l'attache à la pâte avant
de sa mère.
Quand l'éleveur a fini de la traire, le veau peut à nouveau taiter.